GASTON SAVINA

MARGAUX RAMPAZZO : Depuis combien de temps es-tu chef ?

GASTON SAVINA : J’ai commencé la cuisine à 15 ans, après un parcours scolaire chaotique. J’étais déjà passionné par la cuisine, j’ai intégré une école hôtelière professionnelle (malgré les dires pessimistes de la conseillère d’orientation au collège qui ne croyait pas en moi).

MARGAUX RAMPAZZO : D’où te vient l’envie de cuisiner ?

GASTON SAVINA : J’ai perdu mon père jeune, à l’école ça se passait mal, et quand j’en sortais je fonçais chez mes grands-mères, manger mon goûter et parler avec elles. Ce sont mes grandsmères qui m’ont transmis cette passion. Pour moi la cuisine, c’est un réconfort, j’adore ça c’est vital.

MARGAUX RAMPAZZO : Quelle a été l’envie de faire Top chef ?

GASTON SAVINA : Un peu d’ego, il ne faut pas se mentir. Je voulais y aller avant mes 30 ans. Je suis chef privé donc je suis très rarement soumis à des critiques d’autres chefs alors je venais vraiment chercher des retours constructifs auprès de grands chefs. Dans ce métier de chef privé, on se retrouve face à des difficultés différentes, où parfois on est à l’autre bout du monde, on n’a pas le matériel, on ne connaît pas les fournisseurs et on doit sortir des plats dignes de grands restaurants car les clients sont des gens qui ont l’habitude de manger dans ce genre de lieu. Je voulais aussi mettre en lumière ce métier de chef privé.

MARGAUX RAMPAZZO : Tu n’as que 28 ans et déjà un parcours brillant, comment en es-tu arrivé là ?

GASTON SAVINA : J’ai quitté mon travail et je me suis laissé un an pour y arriver, j’avais mon loyer à payer tous les mois donc j’ai charbonné. Au début, j’ai commencé avec mes premiers clients à Londres, avec des menus à 40€, je ne gagnais pas ma vie mais j’adorais ça. Je vous donne en exemple, un de mes premiers repas en tant que chef privé. Le client ne me connaissait pas et ne voulait pas verser d’acompte, j’avais 100€ sur mon compte pour sortir un dîner pour 15 personnes que j’allais vendre 70€ par tête et il fallait que ça marche… Alors j’ai acheté des produits peu chers, type maquereau, et avec cela il fallait que je fasse un repas incroyable. Ça a fonctionné et j’ai été payé, j’étais hyper heureux.

On m’a surtout donné ma chance. Ensuite le bouche à oreille a fait son merveilleux travail. Je n’ai jamais eu de site, ni de carte de visite, c’est uniquement le bouche à oreille qui m’a fait connaître. J’ai fait mon premier site internet il y a quelques mois seulement.

MARGAUX RAMPAZZO : Un conseil à donner à des jeunes qui veulent se lancer ?

GASTON SAVINA : Le travail, acharné. Moi j’ai bossé comme un fou, tous les week-ends, les jours fériés, les vacances. Je me noie dans le travail. Moins je vais bien, plus je travaille. Attention la thérapie du travail ne fonctionne pas pour tout le monde !

MARGAUX RAMPAZZO : Quel est ton rapport avec l’Hôtel de Pourtalès ?

GASTON SAVINA : J’ai une exclusivité, dès qu’ils ont un événement ou une demande de repas privé, ils me contactent en priorité. Mais je ne travaille pas exclusivement pour l’hôtel de Pourtalès, je me déplace un peu partout dans le monde, et je suis le plus souvent entre Paris, Londres et Dubaï. Je fais aussi des repas privés chez les particuliers.

MARGAUX RAMPAZZO : Qu’est-ce que tu attends suite à la diffusion de Top Chef ?

GASTON SAVINA : Ce que j’attends surtout suite à la diffusion de l’émission c’est de rencontrer des producteurs, qu’on me contacte en me proposant des supers produits. A côté de ça, Top Chef, j’y suis vraiment allé dans un état d’esprit de kiff, je n’avais pas de pression, mon affaire marche, d’ailleurs peut être que ça se sentira dans les images, mais je suis toujours resté positif, je ne suis pas très compétiteur et j’ai soutenu les autres candidats quand il fallait remonter le moral des troupes. Il y avait une super bonne énergie sur cette saison.

MARGAUX RAMPAZZO : As-tu un plat signature ?

GASTON SAVINA : Non je n’en ai pas, ça change tout le temps selon la demande des clients. Mais ce que j’aime vraiment faire ce sont les plats régressifs. J’adore quand un client me dit « oh ça m’a fait penser à ce plat que je mangeais quand j’étais petit ». Mon plat préféré c’est le pot au feu, ce n’est pas gastro mais c’est régressif j’adore ! Après, on m’a appelé de nombreuses fois à Dubaï pour aller faire un agneau confit 48h.

MARGAUX RAMPAZZO : Quel genre de chef es-tu ?

GASTON SAVINA : C’est super dur de parler de soi, je n’aime pas cet exercice. Je suis un chef qui s’assume et surtout qui aime faire plaisir, c’est pour ça que je fais ce métier. J’aime faire de la cuisine gourmande et généreuse qui rassemble les gens. Je veux qu’on se souvienne du moment passé à table comme un moment réconfortant. Je continue à cuisiner pour certains de mes tout premiers clients, ceux qui m’ont donné ma chance à l’époque et pour qui 50€ c’est une somme ; mais je continue à le faire car ça leur fait plaisir et moi ça me fait plaisir aussi. Même si aujourd’hui je ne pratique plus du tout cette gamme de prix.

MARGAUX RAMPAZZO : Merci Beaucoup Gaston !

GASTON SAVINA : C’était un plaisir, merci Crush Magazine.

Interview de Gilles de Maistre, réalisateur du « dernier jaguar »

Interview de Gilles de Maistre, réalisateur du « dernier jaguar »

Tristan Baille : Bonjour Gilles de Maistre. Merci pour cette rencontre. Vous avez réalisé le film à succès « le dernier jaguar ». Je connaissais « Mia et le lion blanc » et vous êtes revenu à une amitié entre une petite fille et un félin. Ce lien entre l’innocence d’un enfant et notre environnement semble une vraie thématique à explorer pour vous.

La nouvelle table Rive Gauche du Chef Guy Martin

La nouvelle table Rive Gauche du Chef Guy Martin

C’est un classique du quartier. Celui de la Tour Maubourg, paisible et résolument parisien. C’est aussi une adresse privilégiée, baignée de lumière, faisant face à l’histoire de France - les bâtiments de l’hôtel des Invalides. Deux belles raisons pour le Chef d’inaugurer la première page d’une belle collection : Maison Guy Martin. « Des tables de cuisinier, avec une identité propre. Et pour chacune, la volonté de témoigner de l’âme d’un quartier ». A l’image du paysage historique qui plante le décor, Pasco déroule une cuisine française, travaillée avec soin.

Livre tatoo

Livre tatoo

La première bible du tatouage fine-line avec les dernières tendances. Depuis une dizaine d’années, les microtatouages sont de plus en plus recherchés et permettent au tatouage de se diffuser auprès d’un public plus large.

Olibanum. Sentir et ressentir.

Olibanum. Sentir et ressentir.

Simple. Raisonnable. Engagé.
Gérald Ghislain a fondé cette marque en exprimant sa créativité. L’oliban, résine relaxante, apaisante, sert alors de fondation à un parfum précieux. Princes et rois pourraient les porter encore sur tous les continents, auréolés d’effluves divines, presque des prières pour le nez.
Dans chacune des eaux de parfum, il est le lien qui embrasse une matière première, tout en gardant à l’esprit des projets humanitaires.

FILA – M-SQUAD

FILA – M-SQUAD

La FILA M-SQUAD est un modèle signature inspiré du basketball sorti pour la première fois en 1993. Elle a été conçue à l'origine pour le joueur de NBA Jamal Mashburn. Le panneau M sur la tige fait référence à l'initiale du joueur.

Rééditée cette saison avec une tige en bi-matière, la FILA M-SQUAD existe depuis maintenant plus de 25 ans, faisant d’elle une paire de basket montante intemporelle.

M-SQUAD 140€

Ma version de l’histoire ! Du bonheur !

Ma version de l’histoire ! Du bonheur !

Pour l’auteur et comédien Sébastien Azzopardi, le plus important, c’est que le texte, une fois digéré par les acteurs, après avoir travaillé en amont, puisse recevoir cette énergie, cette humeur. Car c’est une comédie où évoluent de vraies personnes. Et c’est ce qui touche les gens.

J’ai été tellement surpris par cette pièce. Je pensais au départ que le mari était un banal menteur prêt à tout pour tromper sa femme. Je me trompais. Celle-ci cache bien son jeu. Mais bien entendu, c’est aux spectateurs de se faire leur opinion. Il est vrai que c’est une femme complexe. On a tous des secrets, avec nos colères, nos déceptions, nos bonheurs, nos compromis. Vis à vis de l’autre et de nous mêmes. Vis à vis des valeurs que nous défendons. Donc oui, ces personnages ne sont pas lisses, selon Sébastien Azzopardi.

Nous créons votre magazine, pour votre clientèle

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Charlie Paris

Charlie Paris

Cela fait 10 ans que cette maison d’horlogerie existe. Je découvre la boutique un peu par hasard. Je suis bien accueilli. Je fais le tour des présentoirs. Et je me rends vite compte que ce sont des montres de qualité, conçues pour durer. Fabriquées en France. Dont j’ai alors la chance de visiter l’atelier où des composants sont sélectionnés puis assemblés.
Un design sobre et efficace. Un savoir-faire local pour cet atelier parisien. Des horlogers d’expérience qui fabriquent professionnellement, devant moi, à la main, ces petites merveilles. Une cigogne sublime orne chaque montre. Un véritable nid de beautés.

Le cercle des poètes disparus au Théâtre Antoine 

Le cercle des poètes disparus au Théâtre Antoine 

Le cercle des poètes disparus au Théâtre Antoine. Un grand moment.

J’avais vu le film. Comme beaucoup de personnes. J’étais intrigué par l’adaptation théâtrale.
Mais quand je suis entré dans le théâtre, j’ai aussitôt basculé dans l’histoire. L’ambiance musicale. Les acteurs qui cherchent une classe en s’adressant aux spectateurs dans la salle, jusque dans les étages. Un petit concert semble s’improviser. Les spectateurs montent sur scène et dansent. Spectacle avant l’heure.