JULIE DE BONA

CRUSH MAGAZINE : Bonjour Julie De Bona, merci d’avoir accepté notre invitation. Nous avons réalisé une très belle série photos, à l’hôtel de Pourtalès, avec le talentueux photographe Thomas Vollaire que vous connaissez bien, afin d’illustrer votre interview. Vous avez grandi à Montpellier où vous avez fait votre conservatoire d’art dramatique. Vous avez enchaîné les pièces dans de grands théâtres parisiens auprès d’acteurs comme Gérard Jugnot, Josiane Balasko, Michel Aumont et Michel Bouquet. Parallèlement, vous apparaissez dans des séries télé telles que « Une famille Formidable » (TF1) ou « La smala s’en mêle » (France 2), « Peur sur le lac », « Innocente ». Côté cinéma, c’est dans « Je déteste les enfants des autres », « Camping 2 » ou encore dans les coproductions de TF1 et Netflix « Le Bazar de la charité » et « Les Combattantes » que vous avez joué. Dernièrement, vous avez rassemblé les téléspectateurs dans « La maison d’en face » (M6) ; l’unitaire de France 2 « Mise à nu » ou encore, dans la mini-fiction de TF1 « Plan B ». Vous êtes de retour sur les planches dans « Suite Royale » au Théâtre de la Madeleine avec Elie Semoun. Comment s’est passé le shooting avec l’équipe de Crush Magazine ?

JULIE DE BONA : Super séance photo, avec le photographe Thomas Vollaire, que j’aime beaucoup et qui me met toujours en confiance. L’équipe de Crush Magazine m’a extrêmement bien accueillie.

CRUSH MAGAZINE : Vous sentez-vous à l’aise devant un appareil photo ?

JULIE DE BONA : Ça dépend vraiment des jours et des saisons … en printemps/été j’ai le teint plus hâlé et j’ai toujours un peu plus d’aisance. C’est compliqué d’être belle à l’image, lorsque l’on ne se sent pas bien dans son corps, ce qui arrive certains jours. Tout dépend également du savant mélange qui règne sur le shooting photos : le photographe, le styliste, toute l’équipe autour … c’est le regard sur soi qui est le plus important.

Vareuse : VALENTINE GAUTHIER
Boucles d’oreille : GEMMYO

CRUSH MAGAZINE : La série à succès « Les combattantes » a fait des scores d’audience remarquables sur TF1 et est toujours disponible sur Netflix (en se classant dans le TOP 3 des séries, dès son arrivée). A la lecture du scénario, avez-vous senti que cette série plairait autant aux téléspectateurs ?

JULIE DE BONA : Je l’ai senti avant même la lecture du scénario. La productrice Iris Bucher nous en a parlé pendant le tournage du « Bazar de la charité ». Elle avait eu l’idée de raconter l’histoire de ces femmes pendant la 1ère guerre mondiale. Initialement, la fiction devait s’appeler « ambulance 14 » inspirée des infirmières qui soignaient les militaires de la syphilis. Le sujet n’avait jamais été traité auparavant. Donc sur ce principe de base, j’étais conquise et heureuse de participer à ce projet.

CRUSH MAGAZINE : Dans « Les combattantes » vous incarnez Mère Agnès et vous avez notamment une scène de nu à jouer. Quel est votre rapport à la nudité dans vos films ? Est-ce que cela vous fait peur ou le voyez-vous comme une partition inerrante de votre métier ?

JULIE DE BONA : C’est un peu la même question que pour une séance photos : cela dépend comment on se sent dans son corps. La nudité est un grand sujet mais je dirais que c’est plutôt lié au personnage et à l’utilité de montrer cette nudité. Je n’ai pas eu beaucoup l’occason de le faire et heureusement, parce que ce n’est pas un exercice dans lequel je suis à l’aise. En l’occurrence, ici c’était intrinsèque au parcours personnel de Mère Agnès. Il me semblait nécessaire et important qu’elle découvre sa sensualité et cela passait aussi par le corps. Je l’ai perçu plus comme la découverte de l’amour pour un homme et du corps de cet homme, un amour plus fort ou différent de l’amour pour Dieu … que comme des scènes de nudités. L’émotion était très forte, je l’ai vécu avant tout comme un parcours émotionnel ! Dans d’autres rôles, j’ai eu des scènes de nudité à faire avec un autre objectif, ce qui est un autre exercice. Je le fais, si cela sert vraiment le personnage.

Chemise : SKALL Studio
Boucles d’oreille : GEMMYO

 RUSH MAGAZINE : Vos fictions sont régulièrement récompensées et vous êtes dans le TOP actrices, est-ce que les prix et les classements signifient pour vous une vraie reconnaissance pour votre travail ?

JULIE DE BONA : C’est toujours plaisant de recevoir un prix, parce que cela récompense un travail achevé. Maintenant cela ne veut pas systématiquement dire grand-chose. C’est comme la flatterie, il faut l’entendre mais il ne faut pas que cela nous atteigne trop. Le rapport aux critiques, à l’encensement sont des notions à traiter avec habileté et discernement. Il est important de rester droite et de savoir si toi, tu as bien fait ton travail ; est-ce que tu te décernerais un prix ? C’est finalement le plus important pour ton évolution.

CRUSH MAGAZINE : Quel est votre processus de préparation pour un nouveau rôle ?

JULIE DE BONA : En fonction du rôle, j’essaye de comprendre l’intention du personnage, ce que je ne comprends pas, ce qui m’est familier chez elle ou vraiment étranger. C’est à ce moment-là que le travail commence.

CRUSH MAGAZINE : Comment choisissez-vous les rôles que vous allez interpréter ?

JULIE DE BONA : Avec le coeur et ma vibration. C’est-à-dire que si le personnage me fait vibrer et que je ne sais pas encore pour quelle raison, j’imagine que je vais découvrir des choses intéressantes et je fais confiance à cette intuition. Tout à coup, je m’emballe pour ce personnage, son monde imaginaire et émotionnel, et cela devient mon indicateur pour aller vers ce rôle.

CRUSH MAGAZINE : Vous avez débuté au théâtre, qui berce depuis 20 ans votre carrière. Comment le théâtre diffère-t-il de la télévision et du cinéma, pour vous en tant qu’actrice ?

JULIE DE BONA : Pour moi, c’est vraiment deux exercices différents mais très complémentaires. Me concernant, l’un ne va pas sans l’autre. J’ai commencé au théâtre et j’y reviendrai toujours. C’est sur scène que je vais expérimenter les choses avec le public, il y a un échange sur le moment présent. Le théâtre est aussi une sorte de quotidien, très rassurant. Et en même temps, j’adore retrouver l’esprit familial d’un plateau de tournage, avec cette notion de « one shot » parce qu’on sait que lorsqu’on a terminé une séquence et qu’on doit passer tout de suite à autre chose, c’est terminé sans qu’on puisse la refaire. Ce qui est différent du théâtre, où l’on peut recommencer le lendemain. Il y a de la magie dans les deux mondes !

Blouson : JITROIS
Jeans : LEVI’S
Bagues : GEMMYO

CRUSH MAGAZINE : Vous êtes actuellement sur les planches aux côtés d’Elie Semoun dans la pièce «Suite Royale » au théâtre de la Madeleine, puis vous serez en tournée dans toute la France. Nous sommes venus vous voir au théâtre, c’est drôle, grinçant, dynamique ! Comment se passe votre duo ?

JULIE DE BONA : Nous sommes complémentaires. Nos univers sont différents, Elie vient du « oneman show », c’est un des rois de l’humour, qui cherche l’humour. De mon côté, je viens du théâtre plus classique : j’ai joué du Molière avec Michel Bouquet, avec Michel Aumont dans un Woody Allen… L’association des deux mondes est donc très enrichissante, parce qu’Elie amène une folie sur scène et moi je peux amener autre chose, ce qui nous permet de former un couple qui fonctionne sur les planches.

CRUSH MAGAZINE : Nous vous découvrons dans la nouvelle saison de « L’école de la vie » sur France 2. Vous êtes l’héroïne de cette saison 2, pouvez-vous nous en parler ?

JULIE DE BONA : Alexandra Delage est une professeure de français et de théâtre dans un lycée. Elle est la prof principale d’une classe de première et est très à l’écoute de ses élèves. Alexandra a cette capacité à sentir lorsqu’un élève décroche du cursus scolaire ou rencontre une problématique importante, qui le met en danger. Chaque épisode traite d’un problème sociétal, lié à un ou plusieurs élèves. Alexandra les aide à former leur pensée, pour devenir les vrais citoyens de demain ! C’est sa grande qualité et elle est très alerte face à eux. En parallèle, elle vit un vrai drame personnel tout en aidant ses élèves. C’est un personnage extrêmement généreux mais qui reçoit en retour. La série est basée avant tout, sur le lien prof/élève !

CRUSH MAGAZINE : Pouvez-vous nous parler de vos projets futurs ?

JULIE DE BONA : Pour le moment, je suis au théâtre du mercredi au dimanche au théâtre de la Madeleine. Nous verrons pour la suite …

Trench-coat et vareuse : VALENTINE GAUTHIER
Chaussures : CHRISTIAN LOUBOUTIN
Bagues et boucles d’oreille : GEMMYO

CRUSH MAGAZINE : Est-ce que le doublage est un exercice qui vous plairait ?

JULIE DE BONA : Beaucoup ! Ça m’amuserait énormément de doubler un personnage de dessin animé.

CRUSH MAGAZINE : Quels conseils donneriez vous à quelqu’un qui souhaiterait se lancer dans une carrière d’acteur ?

JULIE DE BONA : Si cette personne ressent vraiment le feu au fond de lui, je lui conseillerai de se lancer. Il faut que ce soit vital et que cette vocation soit plus forte que tout. Après, prendre du plaisir et que le jeu soit vraiment un jeu …tout en travaillant.

CRUSH MAGAZINE : Que faites-vous lorsque vous ne jouez pas ? Quelles sont vos passions ?

JULIE DE BONA : Je profite de ma famille, de mes amis, je voyage et je me ressource dans la nature.

CRUSH MAGAZINE : Votre meilleur souvenir de tournage ?

JULIE DE BONA : Grâce à un tournage, je suis allée en Laponie, pour « Coup de foudre à Noël ». J’ai pu voir des aurores boréales, me promener avec des chiens de traîneaux, visiter des igloos, marcher sur un lac gelé. Ce tournage été fantastique et magique. Très beau souvenir, avec Tomer Sisley sur fond de féérie offert par ce lieu magique qu’est la Laponie.

CRUSH MAGAZINE : Avec quel acteur souhaiteriez-vous jouer à tout prix ?

JULIE DE BONA : Daniel Auteuil ou Gérard Depardieu sont les deux grands acteurs que j’admire le plus. En un regard, ils me bouleversent et me transpercent l’âme avec beaucoup de poésie.

CRUSH MAGAZINE : Avez-vous un rêve inassouvi ?

JULIE DE BONA : Pourquoi pas la réalisation. C’est un rêve inassouvi pour le moment, parce que je ne me suis pas encore lancée. J’ouvre cette porte !

CRUSH MAGAZINE : Merci beaucoup Julie et à très bientôt.

JULIE DE BONA : C’était un réel plaisir, merci à vous !

Interview de Gilles de Maistre, réalisateur du « dernier jaguar »

Interview de Gilles de Maistre, réalisateur du « dernier jaguar »

Tristan Baille : Bonjour Gilles de Maistre. Merci pour cette rencontre. Vous avez réalisé le film à succès « le dernier jaguar ». Je connaissais « Mia et le lion blanc » et vous êtes revenu à une amitié entre une petite fille et un félin. Ce lien entre l’innocence d’un enfant et notre environnement semble une vraie thématique à explorer pour vous.

La nouvelle table Rive Gauche du Chef Guy Martin

La nouvelle table Rive Gauche du Chef Guy Martin

C’est un classique du quartier. Celui de la Tour Maubourg, paisible et résolument parisien. C’est aussi une adresse privilégiée, baignée de lumière, faisant face à l’histoire de France - les bâtiments de l’hôtel des Invalides. Deux belles raisons pour le Chef d’inaugurer la première page d’une belle collection : Maison Guy Martin. « Des tables de cuisinier, avec une identité propre. Et pour chacune, la volonté de témoigner de l’âme d’un quartier ». A l’image du paysage historique qui plante le décor, Pasco déroule une cuisine française, travaillée avec soin.

Livre tatoo

Livre tatoo

La première bible du tatouage fine-line avec les dernières tendances. Depuis une dizaine d’années, les microtatouages sont de plus en plus recherchés et permettent au tatouage de se diffuser auprès d’un public plus large.

Olibanum. Sentir et ressentir.

Olibanum. Sentir et ressentir.

Simple. Raisonnable. Engagé.
Gérald Ghislain a fondé cette marque en exprimant sa créativité. L’oliban, résine relaxante, apaisante, sert alors de fondation à un parfum précieux. Princes et rois pourraient les porter encore sur tous les continents, auréolés d’effluves divines, presque des prières pour le nez.
Dans chacune des eaux de parfum, il est le lien qui embrasse une matière première, tout en gardant à l’esprit des projets humanitaires.

FILA – M-SQUAD

FILA – M-SQUAD

La FILA M-SQUAD est un modèle signature inspiré du basketball sorti pour la première fois en 1993. Elle a été conçue à l'origine pour le joueur de NBA Jamal Mashburn. Le panneau M sur la tige fait référence à l'initiale du joueur.

Rééditée cette saison avec une tige en bi-matière, la FILA M-SQUAD existe depuis maintenant plus de 25 ans, faisant d’elle une paire de basket montante intemporelle.

M-SQUAD 140€

Ma version de l’histoire ! Du bonheur !

Ma version de l’histoire ! Du bonheur !

Pour l’auteur et comédien Sébastien Azzopardi, le plus important, c’est que le texte, une fois digéré par les acteurs, après avoir travaillé en amont, puisse recevoir cette énergie, cette humeur. Car c’est une comédie où évoluent de vraies personnes. Et c’est ce qui touche les gens.

J’ai été tellement surpris par cette pièce. Je pensais au départ que le mari était un banal menteur prêt à tout pour tromper sa femme. Je me trompais. Celle-ci cache bien son jeu. Mais bien entendu, c’est aux spectateurs de se faire leur opinion. Il est vrai que c’est une femme complexe. On a tous des secrets, avec nos colères, nos déceptions, nos bonheurs, nos compromis. Vis à vis de l’autre et de nous mêmes. Vis à vis des valeurs que nous défendons. Donc oui, ces personnages ne sont pas lisses, selon Sébastien Azzopardi.

Nous créons votre magazine, pour votre clientèle

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Ce message concerne les dirigeants dans le domaine de l'hôtellerie :

Après avoir conçu et produit 27 couvertures et magazines de 80 pages, réalisé 243 séances photo et rédigé 322 articles, l'équipe de Crush Magazine est prête à mettre son expertise et son expérience à votre service pour créer votre propre magazine.

Offrez à votre clientèle un magazine 100% personnalisé ! Dites adieu aux magazines traditionnels comme Vogue, Elle ou Marie-Claire dans vos chambres et soyez à la pointe en proposant votre propre média, offrant un contenu de qualité et ciblé. Un magazine qui reflète votre identité, avec vos actualités hôtelières !

Grâce à notre solide expertise, réalisez votre magazine pour trois fois moins cher que si vous le faisiez en interne. Nous avons les contacts, les ressources et le réseau nécessaire, ainsi que l'accès à des personnalités influentes pour créer votre média, qu'il soit imprimé ou numérique.

Nous serons à votre écoute pour créer une revue haut de gamme en français et en anglais. Ne perdez plus de temps et prenons rendez-vous dès maintenant pour concrétiser ensemble ce beau projet.

Charlie Paris

Charlie Paris

Cela fait 10 ans que cette maison d’horlogerie existe. Je découvre la boutique un peu par hasard. Je suis bien accueilli. Je fais le tour des présentoirs. Et je me rends vite compte que ce sont des montres de qualité, conçues pour durer. Fabriquées en France. Dont j’ai alors la chance de visiter l’atelier où des composants sont sélectionnés puis assemblés.
Un design sobre et efficace. Un savoir-faire local pour cet atelier parisien. Des horlogers d’expérience qui fabriquent professionnellement, devant moi, à la main, ces petites merveilles. Une cigogne sublime orne chaque montre. Un véritable nid de beautés.

Le cercle des poètes disparus au Théâtre Antoine 

Le cercle des poètes disparus au Théâtre Antoine 

Le cercle des poètes disparus au Théâtre Antoine. Un grand moment.

J’avais vu le film. Comme beaucoup de personnes. J’étais intrigué par l’adaptation théâtrale.
Mais quand je suis entré dans le théâtre, j’ai aussitôt basculé dans l’histoire. L’ambiance musicale. Les acteurs qui cherchent une classe en s’adressant aux spectateurs dans la salle, jusque dans les étages. Un petit concert semble s’improviser. Les spectateurs montent sur scène et dansent. Spectacle avant l’heure.