HELENA NOGUERRA

TRISTAN BAILLE : Bonjour Helena Noguerra. Tango y Tango… Frida Kahlo… Paris… Avignon… C’est un sacré rythme ! Cinéma, théâtre, lectures, écriture. Une passion favorite là-dedans ?


HELENA NOGUERRA : La vie est trop courte pour faire des choix radicaux. Dans le théâtre, dans l’écriture ou dans la chanson, je trouve toujours la même dynamique : travailler sur ce qui nous meut, nous, petits êtres humains… On travaille sur les émotions, les sentiments, les peurs, les angoisses, les systèmes d’oppression, de révolte, de tristesse. Les drames, les joies, les questions existentielles… enfin tout ce qui fait un être humain. Nous sommes des observateurs, des témoins, des conteurs.

TRISTAN BAILLE : Sur quoi travaillez-vous actuellement ? Un album peut-être ?


HELENA NOGUERRA : En ce moment, je fais des chansons. Je ne sais pas si elles finiront sur un album ou si elles sont pour moi… Le monde de la musique a beaucoup changé, et je suis devenue un peu old school. J’écris également pour le théâtre et je prépare un nouveau projet de longue haleine qui va m’occuper longtemps et joyeusement. Ce projet est encore en préparation. Plusieurs projets de tournage également, car la vie continue de m’offrir des choses qui m’amusent et me passionnent.

TRISTAN BAILLE : Quelle expérience professionnelle a été la plus marquante dans votre vie d’artiste ?


HELENA NOGUERRA : J’ai beaucoup aimé la tournée que j’ai faite autour de reprises de chansons de Bossa Nova avec la grande guitariste classique Liat Cohen, Agnès Jaoui et Nathalie Dessay. Nous avons chanté pendant deux ans, mélangé nos voix, et j’ai beaucoup appris au contact de ces grandes musiciennes et de ces femmes très inspirantes. Ça a été un tournant dans ma vie. Elles m’ont donné confiance en moi parce qu’elles avaient confiance. Elles étaient comme mes grandes sœurs et m’emmenaient avec elles sur les routes de France. C’était un projet merveilleux.

J’aime aussi beaucoup aller chanter au bar du Lutetia, de manière anonyme, avec mes amis musiciens. Parfois, nous sommes le groupe de jazz du bar de ce bel hôtel. C’est très plaisant, très cinématographique. J’aime cet anonymat, cette absence d’obligation de résultat. Les gens bavardent, et parfois, quand une chanson leur plaît, ils s’arrêtent, écoutent, et on sent qu’ils aiment la musique qu’on leur offre. J’adore ça.

TRISTAN BAILLE : La lecture est un vrai mode de vie pour vous. Est-ce qu’un livre de votre plume (comme jadis L’ennemi est à l’intérieur) est à nouveau envisageable ?


HELENA NOGUERRA : C’est vrai que j’écris tout le temps, tous les jours : des chansons, des projets théâtraux, des textes sous forme de roman, et même un journal. Mais je ne sais pas si je vais me lancer à nouveau dans un projet de roman publié. Tout le monde écrit, et c’est très bien ainsi. Il y a tellement de choses qui sortent que, pour l’instant, je ne pense pas que ma voix soit importante. Peut-être qu’un jour, je croirai à nouveau qu’il faut publier ce que j’écris.

Ces dernières années, j’ai plus de plaisir à lire ce que les autres écrivent, que ce soit dans mon salon, dans les trains, dans mon lit, ou sur scène. La lecture me manquait, et je m’y attèle avec le plus grand sérieux.

TRISTAN BAILLE : Un livre que vous recommandez, d’hier ou d’aujourd’hui ?


HELENA NOGUERRA : Depuis que j’ai commencé à lire, rien ne m’a plus enchantée que L’écume des jours de Boris Vian. C’est une grande fantaisie, une belle invention, un jeu avec le langage, la vie, et les sentiments. C’est, pour moi, à ce jour le plus beau livre que j’ai pu lire.

J’ai aussi adoré Marguerite Duras, Colette et Françoise Sagan. Je ne me lasse pas de les relire.

TRISTAN BAILLE : Quel acteur, actrice ou réalisatrice vous a impressionnée dans votre carrière ?


HELENA NOGUERRA : J’ai beaucoup appris avec Karin Viard lorsque nous avons joué au théâtre ensemble. Elle a une facilité à jouer, à comprendre le texte, les enjeux d’un personnage. Elle a une mémoire incroyable et une exigence qui m’a beaucoup inspirée.

J’ai aussi beaucoup aimé travailler avec Laurent Poitrenaux, qui est un grand acteur. Lui aussi a une grâce, une magie, une générosité très inspirante. Enfin, j’ai beaucoup aimé être dirigée par Agnès Jaoui. Elle vous fait jouer comme si tout était très naturel, comme si vous étiez vraiment ce personnage qui parle et écoute les autres. L’ambiance de son tournage était détendue, professionnelle, généreuse et drôle, à son image.

TRISTAN BAILLE : Les animations radio vous manquent-elles ?


HELENA NOGUERRA : J’aime beaucoup travailler à la radio, mais je n’ai pas encore trouvé de projet qui me plaise, ou, je peux le dire aussi, de projet qui plaise à une station de radio. J’aime cet exercice, j’aime écouter la radio et en faire.

Je regrette qu’il y ait maintenant des caméras dans les studios de radio, car le mystère des voix qui parlent, sans visage, est incomparable. L’image tue un peu ce mystère.

TRISTAN BAILLE : Je vous imagine complètement dans le rôle (même physiquement) de George Sand. Ne vous ressemble-t-elle pas ? Curiosité, sensibilité, écriture, indépendance… Qu’en pensez-vous ?


HELENA NOGUERRA : George Sand ? Je ne la connais pas tellement, je ne saurais vous dire. L’idée me plaît… Cette femme qui a pris un nom d’homme pour exister à une époque où on laissait encore moins de place aux femmes qu’aujourd’hui. Enfin, on nous laisse quand même notre chance évidemment, mais il reste pas mal de pain sur la planche.

Je connais mieux Colette, je me suis davantage identifiée à elle. Elle était libre, danseuse, écrivain, poète, solitaire et en même temps très sociable. Et puis, elle écrivait beaucoup au lit, et ça, j’aime aussi beaucoup.

TRISTAN BAILLE : La tendance est depuis longtemps aux séries télé. L’une d’elles vous passionne-t-elle ?


HELENA NOGUERRA : C’est vrai qu’il y a énormément de séries, et c’est très plaisant. C’est aussi très plaisant à faire, car on peut creuser un personnage sur la longueur. Je vais regarder The Franchise, ça me fait très envie.

TRISTAN BAILLE : Qu’avez-vous pensé du shooting photo avec Crush Magazine ?


HELENA NOGUERRA : J’ai beaucoup aimé ce shooting pour Crush. C’était facile, joyeux. J’ai beaucoup aimé le stylisme, fait de vêtements dessinés par des femmes indépendantes, ainsi que les bijoux. Je vous remercie pour ce très bon moment passé en votre compagnie.

TRISTAN BAILLE : Merci pour cette rencontre…


HELENA NOGUERRA : Merci à vous !

La Chiron Super Sport « Golden Era »

La Chiron Super Sport « Golden Era »

La Chiron Super Sport « Golden Era » incarne à la perfection le programme Sur Mesure de Bugatti : une offre incomparable qui permet aux clients de concevoir des véhicules totalement uniques et entièrement personnalisés. Ce projet complexe, délicat et hautement créatif a nécessité plus de deux années de travail, mobilisant les compétences et l’expertise des artisans de Bugatti pour un résultat exceptionnel.

CÉLINE MONSARRAT

CÉLINE MONSARRAT

Bonjour et bienvenue dans cette seconde édition de « TU CONNAIS CETTE VOIX » pour Crush Magazine. Aujourd’hui, nous recevons une comédienne et une voix extrêmement familière : la voix française de Julia Roberts ! Mais aussi celle de Dory dans Le Monde de Nemo et de Melina Kanakaredes dans Les Experts : Manhattan. Côté publicité, c’est la voix de Lidl depuis de nombreuses années. Merci d’avoir accepté notre invitation, Céline Monsarrat ! À quel âge avez-vous commencé votre carrière de comédienne ?

CHLOÉ BRAMI

CHLOÉ BRAMI

Je suis arrivée par pur hasard ! C’était il y a 14 ans. Je cherchais un travail après une expérience en restauration, qui était ma passion. Lors d’une soirée entre amis, on m’a proposé de me mettre en contact avec une agence de mannequins pour un stage, mais ce n’était pas Mademoiselle Agency.

PATRICK AGNELLET

PATRICK AGNELLET

C’est l’une de ces rencontres qui marquent. Un regard à travers lequel on découvre la douceur d’un homme et la pureté d’une âme. Patrick Agnellet est un pâtissier et chocolatier renommé, dont la réputation s’étend bien au-delà des frontières de sa région natale, la Savoie. Connu pour son talent exceptionnel et sa créativité, Patrick s’est imposé comme une figure emblématique dans le monde de la pâtisserie et du chocolat. Son parcours, marqué par une passion inébranlable pour les saveurs et les textures, a été jalonné de nombreuses récompenses et reconnaissances professionnelles.

Le Moulin de Léré : un bol d’air pur au cœur de la montagne

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En arrivant au Moulin de Léré, nous longeons un ruisseau et passons devant le moulin encore en activité. Fermez les yeux et imaginez le doux bruit de l’eau s’écoulant de la roue du moulin, le chant mélodieux des oiseaux et la découverte d’un jardin luxuriant de flore sauvage. Un poêle à bois extérieur diffuse une odeur rassurante de bois brûlé. Vous y êtes ?

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Au showroom Renault, le Nouvel Arkana nous attendait, resplendissant dans sa finition Esprit Alpine. Ce SUV coupé, avec sa silhouette sportive et dynamique, incarne la vision de la Renaulution en alliant innovation et élégance. Après une brève présentation technique de cette version E-Tech full hybrid 145 ch, nous prenons le volant pour une escapade autour d’Annecy, à travers des cols montagneux et des panoramas alpins à couper le souffle.

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