Le Saint James Paris. Un souvenir dans l’âme.

C’est Laura Gonzales, architecte de talent, qui a transformé le Saint James Paris. Symbole de cette charmante façon de vivre, qui plonge les clients dans une atmosphère envoûtante. Avec un équilibre parfait entre le style neo classique et l’hôtel particulier parisien. 

Jadis, Place Adenauer, se trouvait la fondation Thiers qui, pendant 100 ans, au sein de ce grandiose hôtel particulier, offrait une bourse bienvenue aux étudiants. Les montgolfières s’élevaient aussi de ce site, majestueusement dans le ciel du passé.

L’enceinte devint le Saint James Club en 1980, tel un symbole des cercles venus d’outre Manche. Influence anglaise oblige. Hôtel et club depuis 1990, il devient alors Relais et Châteaux en 2011.

Je suis très bien accueilli. Le service est parfait. On m’installe dans une ancienne salle d’études. Les bouquins montent jusqu’au plafond. Fauteuil en cuir. C’est sublime. Feutré. Intimiste. 

Après un échange passionnant avec Salomé Blou, Sales and Marketing Manager, dans cette somptueuse bibliothèque, je réalise qu’il règne ici une ambiance douce près de ces livres qui semblent se donner la main sur les étagères. La salle où les clients prennent leur petit déjeuner, juste à côté, est plus lumineuse avec son lustre, ses murs clairs. Il y a de l’espace et cela reste convivial. Salomé Blou possède une empathie remarquable, donne des explications, sincèrement passionnée par son métier. Grâce à elle, je me sens privilégié de visiter ce Relais & Châteaux chargé d’histoire.

J’ai l’impression d’être dans une maison entourée d’un jardin. C’est chic, chaleureux, élégant. Je comprends qu’il soit devenu aussi iconique, avec ses 3 clés Michelin et son design raffiné. Une haute distinction que je retrouve pendant la visite des chambres. Mi château, mi maison de famille, ce mythe est un spectacle visuel. Tapis, murs, mobiliers, miroirs, lampes, escaliers, c’est magnifique, et surtout confidentiel au cœur du 16eme arrondissement.

Le restaurant gastronomique, dans le bar bibliothèque, en Room service ou dans le jardin (Xavier de Chirac l’a d’ailleurs organisé pour que le visiteur soit plongé dans des odeurs et des couleurs superbes), jardin qui est d’un romantisme exacerbé et, une fois dehors, nous ne nous attardons pas à cause du froid, mais cela donne vraiment l’envie de revenir se promener en été. D’écouter de la musique dans un concert. Un lieu idéal pour un mariage ou un repas d’affaires.

Quant au Spa Guerlain, il est une expérience à vivre ne serait ce que visuellement. 400 m2. Trois salons de soins pour une prestation inoubliable. Une personnalisation pour chaque client, d’où ce sentiment d’exclusivité qui ne me quitte pas depuis mon arrivée. Nous continuons dans des couloirs silencieux.

La salle de fitness se révèle ultra moderne. Et une piscine de 15 mètres qui fait rêver. Le confort, le calme et la volupté sont au rendez vous pour se ressourcer loin des tumultes de la ville ou de la vie quotidienne.

22 chambres. Grandes. Avec des objets et des couleurs harmonieuses, entre l’art deco et le contemporain. Certaines lignes sont droites, géométriques, d’autres plus modernes. Artistiques. L’hauteur sous plafond est impressionnante.  Le volume intérieur donne envie de flâner, de lire, de marcher pieds nus sur les tapis. Les murs sont splendides avec certains dessins asiatiques. Ou des façades plus épurées. Velours. Parquet. C’est d’un charme absolu.

Un immeuble proche abrite même un espace considérable pour une famille qui voudrait se reposer incognito, avec une vue sur les toits de Paris. Un trésor pour le regard. Un souvenir dans l’âme.

Le fantôme de l’Opéra au Théâtre Antoine : quand la nuit se met à chanter

Le fantôme de l’Opéra au Théâtre Antoine : quand la nuit se met à chanter

Paris n’en finit jamais de se rêver en théâtre. Mais cet automne, c’est une autre ombre, plus ancienne, plus obsédante, qui viendra hanter la scène du Théâtre Antoine : celle du Fantôme de l’Opéra. Sous la plume de Benoît Solès et la direction de Julien Alluguette, le mythe renaît pour offrir une création musicale française, une relecture sensible et flamboyante du roman de Gaston Leroux, où la voix humaine devient miroir de l’âme.

Tempur

Tempur

Il y a des nuits qui vous redressent le dos et d’autres qui vous redressent la vie. Tempur appartient à cette seconde catégorie. Derrière son nom un peu futuriste se cache une promesse : celle d’un sommeil calibré comme une mission spatiale, doux comme un atterrissage sur la Lune.

« Le bourgeois gentilhomme » de Molière

« Le bourgeois gentilhomme » de Molière

Le Théâtre Antoine accueille cette saison une nouvelle version du Bourgeois gentilhomme mise en scène par Jérémie Lippmann, avec Jean Paul Rouve dans le rôle de Monsieur Jourdain. Le pari était audacieux : revisiter le chef d’œuvre de Molière sans le dénaturer, tout en y insufflant la fantaisie et l’énergie d’un spectacle total. Le résultat est éclatant : deux heures d’un théâtre à la fois foisonnant, drôle et profondément humain.

Cher Evan Hansen

Cher Evan Hansen

Dans l’ombre vibrante du théâtre de la Madeleine, Cher Evan Hansen déploie un univers fait de silence palpable, de mots suspendus et de musique qui nous touche directement. C’est une pièce qui ne cherche pas à impressionner par les artifices, mais à nous inviter, humblement, dans le monde intérieur de ses personnages.