Salon international du livre au format de poche

Créteil célèbre le format poche et la littérature vivante : un salon placé sous le signe de la passion.

La ville de Créteil accueille la nouvelle édition du Salon International du Livre au Format de Poche, un rendez-vous devenu incontournable pour les amoureux de lecture et les grands noms de l’édition. Dans le décor bucolique du parc Dupeyroux, lecteurs de tous âges, auteurs renommés et libraires passionnés se sont retrouvés autour d’un même amour : celui des histoires que l’on peut glisser dans une poche, emporter dans un sac, relire dans le métro ou sur la plage.

Né de la volonté de célébrer un format aussi démocratique qu’essentiel, le salon a une nouvelle fois prouvé que le poche n’est pas un simple produit dérivé du grand format, mais un objet de culture à part entière, qui prolonge la vie des livres et les rend accessibles au plus grand nombre. Avec une programmation riche en rencontres, en conférences et en dédicaces, l’événement tient toutes ses promesses, grâce notamment à la présence d’auteurs d’exception, que je tiens à remercier chaleureusement pour leur disponibilité et leur générosité.

Grégoire Delacourt, figure sensible et subtile de la littérature contemporaine, a partagé avec les lecteurs sa vision de l’écriture comme miroir de l’intime. Ses romans, souvent portés par des personnages cabossés par la vie, trouvent en format poche une seconde vie brillante. « La Liste de mes envies », « La Femme qui ne vieillissait pas » ou encore « Une nuit particulière » sont autant de pépites littéraires qui touchent droit au cœur et que les lecteurs de Créteil ont été nombreux à (re)découvrir lors de ce salon.

Henri Loevenbruck, auteur inclassable et engagé, a également conquis le public. À la croisée du thriller, de l’aventure historique et du roman d’initiation, ses œuvres comme « Nous rêvions juste de liberté » ou « Le Louvetier » résonnent avec une intensité rare. En format poche, ses livres circulent de main en main, de bouche à oreille, portés par une écriture vive, fluide et profondément humaine. Sa présence au salon a donné lieu à des échanges passionnés sur la liberté, le destin et la puissance de la fiction.

Autre moment fort du week-end : la venue de David Foenkinos, dont la douceur et l’humour ont illuminé les discussions. Avec son style à la fois léger et mélancolique, il continue de séduire un large public. En format poche, « Charlotte », « Le mystère Henri Pick » ou « Vers la beauté » s’imposent comme des compagnons de route, des romans qu’on prête et qu’on relit, tant leur musicalité et leur intelligence marquent les esprits. Foenkinos nous rappelle que les histoires simples sont parfois les plus profondes.

Et comment ne pas saluer la présence du maître du suspense Bernard Minier, dont les polars glaçants ne cessent d’attirer de nouveaux lecteurs ? Que ce soit avec « Glacé », « Nuit » ou « Lucia », ses thrillers en version poche connaissent un immense succès. L’auteur, attentif et bienveillant, a longuement échangé avec ses lecteurs autour de ses intrigues sombres et millimétrées, confirmant qu’il reste l’un des grands artisans du genre en France.

Au-delà des signatures, le salon a aussi été l’occasion de mettre en lumière la richesse du catalogue poche dans toute sa diversité : classiques, romans contemporains, essais, récits de voyage, littérature jeunesse… Il y en avait pour tous les goûts, pour toutes les envies, avec cette constante : l’amour des mots, rendus accessibles à tous.

L’équipe organisatrice et les éditeurs partenaires peuvent être fiers d’avoir offert à Créteil un week-end littéraire d’une rare intensité. Un immense merci, donc, aux auteurs pour leur présence rayonnante, et aux lecteurs toujours plus curieux, qui prouvent que le format poche reste, plus que jamais, un vecteur vivant de transmission, de plaisir et de liberté.

Le fantôme de l’Opéra au Théâtre Antoine : quand la nuit se met à chanter

Le fantôme de l’Opéra au Théâtre Antoine : quand la nuit se met à chanter

Paris n’en finit jamais de se rêver en théâtre. Mais cet automne, c’est une autre ombre, plus ancienne, plus obsédante, qui viendra hanter la scène du Théâtre Antoine : celle du Fantôme de l’Opéra. Sous la plume de Benoît Solès et la direction de Julien Alluguette, le mythe renaît pour offrir une création musicale française, une relecture sensible et flamboyante du roman de Gaston Leroux, où la voix humaine devient miroir de l’âme.

Tempur

Tempur

Il y a des nuits qui vous redressent le dos et d’autres qui vous redressent la vie. Tempur appartient à cette seconde catégorie. Derrière son nom un peu futuriste se cache une promesse : celle d’un sommeil calibré comme une mission spatiale, doux comme un atterrissage sur la Lune.

« Le bourgeois gentilhomme » de Molière

« Le bourgeois gentilhomme » de Molière

Le Théâtre Antoine accueille cette saison une nouvelle version du Bourgeois gentilhomme mise en scène par Jérémie Lippmann, avec Jean Paul Rouve dans le rôle de Monsieur Jourdain. Le pari était audacieux : revisiter le chef d’œuvre de Molière sans le dénaturer, tout en y insufflant la fantaisie et l’énergie d’un spectacle total. Le résultat est éclatant : deux heures d’un théâtre à la fois foisonnant, drôle et profondément humain.

Cher Evan Hansen

Cher Evan Hansen

Dans l’ombre vibrante du théâtre de la Madeleine, Cher Evan Hansen déploie un univers fait de silence palpable, de mots suspendus et de musique qui nous touche directement. C’est une pièce qui ne cherche pas à impressionner par les artifices, mais à nous inviter, humblement, dans le monde intérieur de ses personnages.